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Les nuages bas de saison sèche, élément clé du climat des forêts gabono-congolaises. Détection et analyse.

Offre de stage de Master 2
 

Durée  :               5 mois de février à juin 2020

Lieu du stage : UMR6282 Biogéosciences – Centre de Recherches de Climatologie – Université de Bourgogne- Franche-Comté / CNRS, Dijon http://climatologie.u-bourgogne.fr/

Encadrants :       Pierre Camberlin Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.,

Thierry Castel Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Julien Pergaud Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

en partenariat avec Nathalie Philippon, IGE Grenoble

Contexte :          projet ANR franco-allemand DYVALOCCA “Dynamics, variability and bioclimatic effects of low clouds in western Central Africa” (2020-2022)

Indemnité de stage : environ 530 € mensuels

Profil recherché : Etudiant en master sciences de l’environnement, télédétection, géographie.

Descriptif du sujet :

La partie occidentale de l’Afrique Centrale (Gabon, Congo-Brazzaville, sud-Cameroun) abrite la plus grande partie des forêts denses sempervirentes du bassin d’Afrique Centrale (Fayolle et al. 2014). Cette situation est paradoxale car la saison sèche y est longue (jusqu’à 4 mois – Philippon et al. 2019). On considère que le maintien d’espèces sempervirentes est rendu possible par la relative fraicheur et la faible demande en eau pendant la saison sèche, qui sont liées elles-mêmes à la présence d’un couvert persistant de nuages bas à partir de la côte atlantique (Dommo et al., 2018).

Les mécanismes de formation de ce couvert nuageux sont très mal connus, et le réchauffement climatique en cours interroge sur le maintien futur de ces nuages bas, avec des incidences potentielles sur le devenir de la forêt. L’objectif premier du stage est de constituer une base de données décrivant les nuages bas, en combinant des données d’observation provenant des stations météorologiques in situ, des produits de télédétection par satellite, des données de réanalyses atmosphériques (ERA5) et des simulations historiques (CMIP6). Les variables principalement concernées sont la nébulosité, l’altitude du plafond nuageux, le rayonnement solaire, la température et l’humidité de l’air. Ces données seront inter-comparées dans le but d’évaluer dans quelle mesure les produits satellites et les modèles sont capables de reproduire les observations in situ. Dans un deuxième temps, une analyse préliminaire de ces données sera effectuée afin (1) de cartographier l’extension spatiale des nuages bas dans l’intérieur des terres et ses liens avec le relief ; (2) de documenter la chronologie d’installation des nuages bas vers mai-juin et leur retrait vers le mois de septembre ; (3) de décrire la variabilité diurne, journalière et interannuelle de la fréquence des nuages bas.

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cnrs
Université de Bourgogne